avril 25, 2024

Sud-Kivu : Ibrahim Abdi, nouveau chef de bureau de l’UNICEF évalue les projets de résilience

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Afin d’évaluer les projets de  résilience, le nouveau Chef de Bureau de l’UNICEF/Sud-Kivu, Monsieur Ibrahim Abdi Shire a fait une descente sur terrain dans la plaine de la Ruzizi le mercredi 03 mai 2023, accompagné du staff de l’UNICEF. 

Il a rencontré dans une réunion de coordination multi sectorielle, les partenaires de mis en œuvre de ces projets dans la zone de santé de Ruzizi dont : TPO, AVREO, EPST et AFPDE.

Ces partenaires ont chacun présenté à tour de rôle, les réalisations et impacts de ce projet dans le chef de la communauté, les difficultés auxquelles il fait face pendant l’exécution du projet ainsi que quelques recommandations.

Nous avons fixé un regard sur les réalisations de l’Association des Femmes pour la Promotion et le Développement Endogène, AFPDE, qui a travaillé dans l’hygiène et assainissement, un projet UNICEF financé par BMZ et qui a commencé depuis novembre 2021 jusqu’à en octobre 2022.

« Nous avons atteint 62 villages certifiés avec 98 107 personnes atteintes sur le changement des comportements et adoptions des bonnes pratiques dans la communauté sur l’hygiène et assainissement, » a fait savoir Michel Dibwe, Chef du Projet Wash au sein de AFPDE.

Et d’ajouter :

« Nous avons réalisé 5 forages d’eau avec 25 bornes fontaines et nous avons réhabilité l’addition d’eau de Runingu qui a fait 20 bornes fontaines d’ajout, plus un réservoir de 50 m³ et la pose de la conduite de 9 km.  

Au niveau de formation communautaire, nous avons construit beaucoup des latrines, des fosses à ordures et à objet tranchant au niveau 10 centres de santés, Luberizi, Mutarule, Nyakabere, Sange CEPAC, Sange État, Nazareno, Kigubwe, Rusabaki, Runingu, Birhiba et 2 formations sanitaires majeur dont : l’hôpital général de sangle, le Centre hospitalier de Kiliba. Nous avons aussi sensibliser la communauté à construire chacun sa latrine sur fonds propres. »

Par contre, l’inaccessibilité dans certains milieux ; des mouvements dans les cadre de l’insécurité ; des incompréhensions entre parties prenantes au début du projet concernant leurs motivations ; le temps minime, sont-là les difficultés auxquelles ils ont fait face pour la réalisation de ce projet.

Néanmoins, ce projet a permis à un ménage d’avoir une latrine et non comme au paravent, une latrine pour 2 à 3 ménages ; les addictions d’eau sont à côté des maisons, ce qui épargne la communauté à des dangers, des centres viables.

Il demande aux bailleurs de fonds d’augmenter les moyens et le temps pour couvrir 13 autres villages qui restaient dans cette zone de santé.

Divin Cirimwami. 

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