
Dans un message publié dans le groupe WhatsApp des fils et filles de Kalehe après le passage de Bahati Lukwebo, président du Sénat en date du 25 juillet 2023 et qui a fait le tour des plusieurs autres groupes WhatsApp de Bukavu, l’auteur demande aux gens de ne pas adhérer dans les partis politiques des Bashi.
« Les Havu ne doivent adhérer que dans les partis politiques crées par des Bahavu, fils du territoire de Kalehe, car l’AFDC est un parti des Bashi et surtout que son président national ne fait rien en faveur des Bahavu ».
Non à la division entre les tribus vivant à Kalehe
Ces propos sont dangereux pour la cohabitation pacifique entre les communautés havu et d’autres tribus vivant à Kalehe, car son auteur attise la division tribale en voulant diviser la population membre et non membre de l’AFDC. Avec ce message, l’auteur montre combien les bahavu ne doivent pas communier avec d’autres communautés. Un parti politique est, et doit rester au-dessus des considérations tribales étant enregistré au ministère national de l’intérieur ce qui lui permet d’œuvrer sur toute l’étendue du territoire national. Réduire un parti politique à une tribu est une manière de favoriser le repli identitaire qui, à la longue peut conduire d’abord aux méfiances et ensuite aux violences intercommunautaires surtout pendant la période électorale.
Les partis politiques sont ouverts à tout le monde et personne ne devrait interdire à l’autre son droit d’y adhérer ou de restreindre la liberté d’adhésion. Pour adhérer dans un parti politique, il ne suffit pas de voir les personnes, mais plutôt l’idéologie qu’il prône.
Toutes les communautés doivent avoir un esprit ouvert afin de comprendre que la méfiance et la haine tribale ne proviennent que de ces genres de réflexion. L’adhésion à un parti politique ne doit pas être à la base de division ou de discorde entre la population mais plutôt elle doit être perçue comme facteur de l’unité dans la diversité.
Les autorités doivent punir sévèrement ceux qui recourent ou prônent la restriction des droits et libertés des autres en voulant les enchaîner par le carcan tribal qui n’a qu’un objectif, celui de diviser les communautés vivant à Kalehe.
Avec Prince Centwali
Disons non au tribalisme?
C’est un phénomène courant d’autan plus que la majorité de partis politiques est créée sur base d’affinité tribale ou d’attachement régional, et c’est un danger. Les partis politiques sont créés, pas pour mettre pression sur ceux qui dirigent mais plus tôt pour avoir un truc appartient à une communauté comme celui de telle autre communauté.
C’est un problème de civisme et éducation et maturité politique
Un parti politique est créé, dans l’un des buts de servir la nation congolaise dans son ensemble. Ceci ne devrait pas être perçu comme une occasion pour certains d’en faire une affaire communautaire ou tribale, excluant ceux qui ne sont pas ressortissants du village du visionnaire ! Ce qui serait perçu comme une exclusion d’une partie de la nation que l’on est sensé servir en toute entièreté !
Les messages de haine, de division, d’exclusion ne devraient pas caractériser ceux qui sont sensés porter l’étendard de tout un peuple, sensé être unifié départ l’histoire, le territoire et le destin !
Ce message prouve à souffusance que nous devons changé notre classe politique pour espérer à un avenir radieux car les gens qui nous représentent depuis 2006 ne font que travailler pour leurs propres intérêts. Mobilisons comme un seul homme chers sudkivusiens pour offrir cette fois une nouvelle classe politique à tous les niveaux de represention
Si le tribalisme commence au niveau des parties, à quoi s’attendre une fois au pouvoir ?
Nous ne sommes qu’un seul corps et l’on ne peut mieux faire que si nous sommes unis.
Les histoires des communautés, tribus en politique n’ont pas de place …
La population d’un État devrait se comporter comme une population cosmopolite au sein de ce dernier pour espérer un développement intégral du pays et non seulement du village du dirigeant. Le tribalisme grandissant fait penser à certaines autorités une fois au pouvoir qu’il n’y a qu’eux( leur même de famille, tribut…) qui ont besoin de travailler voire même des connexions,…. Celà, fait en sorte que nous faisons face à une prolifération des partis politiques et fondations qui n’ont que pour but de soutenir leur frère/soeur consanguin ou tribal ,… l’État devrait faire un suivit sérieux lutter ces genres des pratiques.
Disons non au tribalisme qui gangrène le développement de notre province et notre Pays …
Patrice M
A la veille des élections, nous assistons à des combats de positionnement qui poussent plusieurs politiciens à tomber dans le piège du tribalisme.
La population est la principale victime de toutes les conséquences qui en découlent.
Disons non au tribalisme
Mon cher frère,les coteries tribales ont si influencé les Africains qu’il s’avère difficile de s’en défaire.Cependant,il faut que nos politiciens sachent qu’aucune tribu ne peut évoluer sans apport extérieur et qu’il faut composer avec le monde extérieur pour aller de l’avant et d’intégrer dans l’universalité.Le tribalisme de nos politiciens revêt un caractère exclusif et non, intégrateur.Il avilit et détruit à coup sûr notre continent et notre nation.
En dehors de toute appartenance à un parti politique, nous sommes tous frères et devons vivre en harmonie entre nous. Pour le bien de tous.
C’est un comportement à bannir mushi ou havu tous nous sommes des congolais et notre souci c’est de voir un nouveau Congo
Nous voulons juste des personnes (autorités) ambitieuse qui peuvent nous amené à un développement durable
L’adhésion dans un parti politique est un choix individuel.
La constitution de notre Pays stipule que le Congo est un et indivisible.
Congolais de l’Est, de l’Ouest, du Nord ou du Sud tous nous devons militer pour le développement de notre pays.
Les discours de haine doivent être sérieusement punis.
Tous les congolais ont le droit chacun d’adhérer dans le parti de son choix selon sa vision et l’idéologie du parti.
Disons non à la vulgarisation des discours de haine
Les agitations et tribulations en période pré-électorale ou électorale prennent une grande ampleur en RDC, et celà ne contribue en rien ni au développement du pays ni à la réflexion sur la qualité des personnes à porter aux instances décisionnelles du pays. Le pays est unique et indivisible peu importe la diversité tribale, et penser aujourd’hui qu’un parti politique enregistré au niveau national doit conserner telle couche et non telle autre couche de la population est une réflexion banale et n’as pas lieu d’être car chaque congolais désireux de faire la politique a le droit d’adhérer dans n’importe quel parti sans discrimination de race ou tribu