mai 3, 2024

Bukavu : des chevaliers de la plume outillés sur le zéro-dose et sous-vacinnés

Spread the love

Au minimum 40 journalistes, Membres du Réseau des Journalistes Amis de l’Enfant, RJAE, des volontaires pour enfants junior et des enfants reporters de l’UNICEF ont été outillés sur les cas de zéro-dose et sous-vaccines en RDC. C’était lors d’un atelier de formation organisé par le RJAE en partenariat avec PATH et Programme Élargi de Vaccination de la RDC, ce 29 août 2023 à Bukavu. 

Le Zéro-dose étant tous les enfants qui n’ont reçu aucune dose de vaccin selon le calendrier vaccinal et les sous-vaccinés, comme les enfants qui n’ont pas fini toutes les doses du vaccin selon le même calendrier ; en RDC, par an, 780 000 enfants sont zéro-dose et 1.5 million sont insuffisamment vaccinés. Au Sud-Kivu, plus de 30 000 enfants zéro-dose.

Le vaccin sauve la vie !

« Comme journalistes, nos outils les plus puissants sont les mots que nous utilisons, les images et les sons. Nous pouvons utiliser nos outils pour établir une compréhension plutôt que des craintes, des préjugés, des stéréotypes et des mythes autour de la vaccination, «  laisse entendre Égide Kitumaini, l’un des facilitateurs qui a parlé des techniques de production des reportages sur les questions de la vaccination.

De son côté, Ernest Muhero, facilitateur du jour, qui a échangé sur le pourquoi une communication sur le changement de comportement et social en matière de vaccination ; insiste sur le fait que : « peu importe la qualité des services fournis, peu importe I’efficacité de la distribution des produits, si les comportements des parents n’évoluent pas, les enfants vont continuer à ne pas bénéficier de leurs droits au vaccin. » 

Pour y arriver, les journalistes doivent tenir compte du modèle socio-écologique, selon lequel le comportement humain est déterminé par une variété de facteurs personnels et externes aux niveaux suivants :

le niveau Individuel qui englobe les connaissances, les compétences, la confiance en soi, l’expérience de la vie, le statut socio-économique, l’age, la santé et d’autres facteurs d’une personne ; 

– le niveau Interpersonnel qui prend en compte le partenaire, la famille, les amis d’une personne ou ses camarades de classe collègues les plus proches ; 

– le niveau communautaire qui tient compte de divers groupes et Institutions au niveau local (p. ex. la présence d’un groupe d’épargne ou d’une école), des autorités locales (p. ex les chefs traditionnels) ainsi que des prestataires de services commerciaux et publics (boutiques, Installations sanitaires, transport); 

– le niveau sociétal qui prend en compte les facteurs de plus haut niveau qu’un individu est le moins à même d’influencer tels que les politiques gouvernementales, l’allocation budgétaire, la culture, la religion, les médias, l’économie et l’environnement. 

« On reconnaît les influences des relations entre les personnes, des structures communautaires, des normes sociales et des valeurs cultuelles sur les choix et les comportements individuels », conclut-il.

Notons que le manque d’informations vraies et vérifiées ; l’indisponibilité soit des vaccins, soit des vaccinateurs ou soit des enfants à travers leurs parents sont à la base des cas des enfants zéro-dose et sous-vaccinés.

Divin Cirimwami. 

You cannot copy content of this page