mai 1, 2024

Bukavu : les forces vives demandent aux autorité de renoncer aux fiscs et d’exonérer : (le pétrole, le riz, la sucre,…) sinon…

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« Que les autorités renoncent aux fiscs et d’exonérer les produits comme le pétrole, le riz, le sucre, la farine ». Une demande formulée après une réunion organisée à Bukavu par le Bureau Urbain de la société civile et forces vives du Sud-Kivu ce mardi 24 octobre 2023.

C’est suite à la précarité socioéconomique et montée des produits de première nécessité dans la ville de Bukavu qui rendent vulnérables les habitants et les exposent à une misère sans précèdent.

Les acteurs sociaux, les syndicats des marchés, les transporteurs de la ville, présent à la réunion constatent :

1. La montée vertigineuse des produits de première nécessité tels que (le sucre, le haricot, la farine de manioc et de maïs, le riz, l’huile pour ne citer que ça) Un kilo de sucre est passé de 3000fc pour 5000fc, la mesure de haricot est passé de 2500fc à 6000fc, 25 kg de farine est passé de 14 $ à 28 $ ; 

2. La montée des produits pétroliers avec comme conséquence la revue à la hausse du prix de transport en commun ; ou la course est passée de 700fc à 2000fc.

3. La rupture des trafics et des échanges économiques entre les territoires et les villes suite à la montée de prix de transport et à la rareté des véhicules de transport en commun occasionnant ainsi une famine dans la ville de Bukavu et dans les huit territoires du Sud-Kivu.

Vu ce tableau sombre peint ici et le manque de volonté politique d’apporter des solutions idoines à ce problème d’ordre économique, le refus des autorités à renoncer à certaines fiscalités couvrant le manque à gagner et sécurisant les pétroliers contre la montée du prix du baril au niveau international ; les forces vives et sociales se conviennent d’organiser : « une journée  ville sans véhicule ; l’organisation d’une marche suivie du dépôt d’un mémorandum adressé au chef de I’état sur les conditions socio-économiques précaires dans la ville de Bukavu, ».

Par ailleurs, les forces vives et sociales constatent que les acteurs politiques se concentrent sur I’organisation des élections et leurs propagandes politiques et s’en foutent de la vie des paisibles citoyens ; ignorant ainsi que les élections seront possibles que si les citoyens lambda sont en vie.

A cela elles demandent : « aux autorités nationales que provinciales, de renoncer aux fiscs et d’exonérer ainsi les produits comme (le pétrole, le riz, la farine, le sucre, les médicaments) sans cela les forces vives et sociales se réservent les droits d’entamer les actions citoyennes de grande envergure, annoncer une désobéissance fiscale sur toute l’étendue de la ville de Bukavu et donnons 72 heures aux autorités provinciales et nationales pour s’investir dans la réduction du prix de carburant dans la ville ».

Pour eux, trop, c’est trop, un litre de carburant doit revenir à 3500fc et non à 4000fc comme les stations l’exigent.

Rédaction

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