avril 27, 2024

Kabare : AFEM et ECI poursuivent la sensibilisation dans le cadre de 16 jours d’activisme contre les VBG

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Les autorités locales, les leaders communautaires et les leaders religieux, ces sont engagés à multiplier des sensibilisations pour lutter contre toute forme d’impunité afin de prévenir contre les violences basées sur le genre au sein de leurs communautés. Cet engagement a été pris lors d’une émission publique organisée par l’Association des Femmes des Médias (AFEM), la Fondation Panzi avec l’appui Eastern Congolese Initiative (ECI), ce mardi 05 décembre 2023, dans le groupement de Mudusa en Territoire de Kabare.   

En pleine émission publique, les participants ont analysé les différentes causes, conséquences ainsi que les mécanismes d’identifier les stratégies conjointes qui peuvent être mise ensemble pour prévenir les violences faites aux femmes et jeunes filles dans les milieux locaux.

Pour Madame Julienne Baseke, Coordinatrice d’AFEM, explique que ces engagements doivent promouvoir la formation entre les structures des réponses de prise en charge et les membres des communautés et différentes initiatives dynamique des femmes et jeunes qui doivent collaborer comme relais communautaire capable de s’impliquer et de s’engager en s’appropriant la mission de lutter contre les VBG.

«On a reçu beaucoup d’entendements de la part des participants et participantes parce que l’auditoire était vraiment diversifié et inclusif, les engagements étaient en tout cas de s’investir en tant que leader pour accompagner et diriger le groupe social pour pouvoir lutter et prévenir les VSBG. L’engagement était également dans le sens d’identifier les besoins, d’avoir au sein des communautés les formateurs biens formés qui vont pouvoir restituer auprès d’autres couches social,» explique-t-elle.

Et d’ajouter :

« Ces violences basées sur le genre, ce sont des violations de droits humains et c’est un problème sociétal, les conséquences, les percussions, le préjudice ne sont pas seulement sur les survivantes ou les victimes, mais aussi sur leur famille et communauté. »

Pour Burhume Ntaboba Etienne, Secrétaire Administratif du groupement de Mudusa, s’engage à dénoncer au prêt des autorités compétentes afin de punir les auteurs des actes des violences afin qu’ils répondent à leurs actes et aux victimes, il faut les acheminer à l’hôpital pour des soins appropriés.

« J’ai vu que cette émission est très favorable pour la population de Mudusa, car nous avons eu de la matière pour ce qui concerne VSBG. Nous avons pris les engagements des sensibiliser toute la population partout dans nos villages pour leur montrer comment les violences sont punissables et comment lutter contre ça. C’est une pêche mortelle. »

Quels rôles jouet les pour accompagner les victimes des VSBG ?

Jeffrey Biringanine, gestionnaire de la base de données à la Division du Genre, Famille et Enfants, a expliqué les rôles du gouvernement provincial à travers son service technique qui est la division du genre, famille, celles de prévenir et la prise en charge holistique à travers ces partenaires pour lutter contre ce fléau.

« La division du genre, famille et enfants, s’implique à deux niveaux dans la prévention à travers des sensibilisations, vulgarisation des textes des lois qui promeuvent les droits des femmes qui lutte contre les VSBG. À ce stade-là, la division s’implique à travers les formations et des sensibilisations dans les écoles et les portes ouvertes. Pour la prise en charge, comme la division du genre n’a vraiment pas, le cadre approprié. Elle a mis en place une base des données des VSBG pour repérer toutes les victimes dans le but d’avoir les donnes statistiques des violences qui se passent afin de permettre de faire le plaidoyer et mobilisé les partenaires pour éradiquer totalement les VSBG dans notre communauté, «  martèle-t-il.

Signalons que la compagne de 16 jours d’activismes contre les violences basées sur le genre est lancée le 25 novembre de chaque année.

Mitterrand Rukozo

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