La coalition Jeunesse Paix et Sécurité a organisé une séance de sensibilisation ce lundi 09 décembre 2024 à l’intention des élèves de l’Institut Tujikaze 2, marquant ainsi la fin des 16 Jours d’activisme contre les violences basées sur le genre.
Ces organisations membres de la coalition ont souligné l’ampleur des violences sexuelles et basées sur le genre au sein des établissements scolaires de Bukavu. Ces actes, souvent perpétrés par des enseignants ou entre élèves, sont trop souvent tus par manque d’information ou par peur.
Au cours de cette session, les élèves ont été informés des différentes formes de violences sexuelles définies par la loi congolaise (attentat à la pudeur, viol, mariage forcé, etc.) ainsi que des quatre types de violences (physique, économique, psychologique et sexuelle).
Madame Annie Binja, intervenante lors de cette séance, a encouragé les élèves à dénoncer tout acte de violence dont ils seraient témoins ou victimes, en insistant sur l’importance de disposer de preuves pour étayer leurs accusations.
Les élèves présents ont exprimé leur détermination à lutter contre ces violences. Marie Ashuza, élève en Technique Sociale, a déclaré.
« Nous avons retenu que si un enseignant ou un collègue commet une de ces violences, nous devons le dénoncer aux autorités.«
Destin Wenga, de la même filière, s’est engagé à se protéger et à protéger ses camarades.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la campagne internationale des 16 Jours d’activisme, lancée en 1991 pour sensibiliser l’opinion publique sur la violence faite aux femmes et pour rappeler que cette violence constitue une violation des droits fondamentaux.
Cette action a été rendue possible grâce à la mobilisation de plusieurs organisations, dont Youth For PeaceDRC, CAPD, OPADEC, FREEMEDIA GIE, YALI, Young Womens Leaders For Peace, Cheko asbl et Rijad asbl.
Mitterrand Rukozo
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