Dans le cadre de la campagne de plaidoyer médiatique « Tuimizane kwa Mabadiliko »TUMA+, la Benevolencija Grands Lacs organisé ce mardi 17 décembre 2024 à Bukavu une conférence de presse. Une conférence pour renforcer la communication avec les médias dans ce plaidoyer afin de contribuer à adopter les normes alternatives pour une santé sexuelle saine.
Ces échanges, ont tourné autour des recommandations proposés par les participants aux émissions publiques organisées dans six zones du Nord et Sud-Kivu. Soutenus par l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas, visaient à promouvoir un dialogue ouvert entre parents et enfants sur la santé sexuelle.
Le Dr Bertin RWANKUBA, du Programme National de Santé de l’Adolescent, a rappelé les principales recommandations issues des débats.
« Renforcer l’éducation sexuelle à la maison et à l’école: Les parents doivent engager des conversations ouvertes avec leurs enfants dès le plus jeune âge et l’éducation sexuelle doit être intégrée aux programmes scolaires.
Améliorer l’accès à l’information: Les jeunes doivent avoir accès à des informations fiables et adaptées à leur âge sur la santé sexuelle et reproductive.
Lutter contre la désinformation: Il est essentiel de combattre les idées reçues et les fausses informations qui circulent sur la sexualité.
Créer un climat de confiance: Les parents doivent instaurer un climat de confiance avec leurs enfants pour favoriser le dialogue et permettre aux jeunes de poser leurs questions etc.. » indique t-il.
Selon Toy Mirefu Théodore, chargé de la campagne médiatique à Benevolencija, ces débats ont permis de mettre en évidence l’importance de prévenir les risques liés à la sexualité, tels que les grossesses précoces et les infections sexuellement transmissibles et autres dérapages.
« En encourageant le dialogue entre parents et enfants, nous pouvons aider les jeunes à faire des choix éclairés et à se protéger« , a-t-il déclaré.
Ce projet, mené en partenariat avec CARE, PARDE, ADJ, SARCAF et Healthy Ainord, vise à contribuer à un changement de mentalité et à l’adoption de normes sociales plus favorables à la santé sexuelle des jeunes.
Mitterrand Rukozo
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