Une marche pacifique et patriotique vient d’être organisée ce lundi 27 janvier 2025 à Bukavu pour dire non à la guerre et l’agression rwandaise. Une activité organisée par le bureau de la coordination provinciale de la société Civile ; le gouvernement provincial et les confessions religieuses.
Commencée à la place Muzihirwa Vêtus en chemises ; t-shirt ; Lacoste blancs brandissant des calicots, des sifflets ; scandant des chants, la population sud Kivutienne à exprimer son indignation face à l’occupation de la province du Nord-Kivu par des terroristes du M23 soutenus par le Rwanda. Les manifestants se sont dirigés à la place de l’indépendance ou le memo a été lu par la présidente de la société civile du Sud-Kivu Me Néné Bintu.
« La société civile constate avec amertume la dégradation de situation sécuritaire dû à la guerre nous imposer par le Rwanda et ses alliés AFC/M23 sur le sol Congolais. Cette guerre a pris une autre tournure au point qu’elle se déroule déjà dans la ville de BKV et la ville de Goma courant un grand danger d’être attaquer prochainement si rien n’est fait. La société civile est déçue par la réunion extraordinaire de sécurité des Nations Unis tenue ce dimanche 26 janvier 2025 n’ai pas abouti à une solution contraignante et que malgré ces appels aux cessez le feu et le retrait immédiat de tout rwandais sur le sol congolais ces derniers ne font que progresser. La situation humanitaire est très catastrophique et préoccupante dans des milieux des déplacés fuyant les combats, aucune aide humanitaire n’est jusque-là possible. »
Après la lecture du memo à la place de l’indépendance, les cortèges des manifestants, se sont rendus au gouvernorat provincial ou une minute de silence a été observé en mémoire des vaillants soldats tombés au champ de bataille. Le memo a été réceptionné par le gouverneur de province du sud Kivu Jean Jacques PURUSI Sadiki, qui a salué la bravoure et le courage de la population, de vouloir soutenir les FARDC. Il a appelé la population à s’unir comme un seul homme pour faire face à ces agressions.
Certains manifestants indignés disent être prêt à prendre des armes pour défendre l’intégrité du territoire congolais, « la population Congolaise a tant souffert et il est temps de mettre fin à des bains des sangs dans l’Est de la RDC. » s’indigne les manifestant.
Huguette Namwezi
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