Quatre mois se sont écoulés depuis l’investiture du président de la République, et le constat est amer : les priorités promises ont été reléguées au second plan, le pays semble ingouverné, et la population se sent abandonnée à son sort.
Loin des promesses, l’insécurité persiste, la situation socio-économique se dégrade, et les préoccupations du peuple congolais semblent reléguées au second plan. Les dirigeants, quant à eux, semblent davantage préoccupés par leurs intérêts personnels que par le bien-être de la nation.
Un leadership défaillant face aux multiples crises qui frappent le pays, le président apparaît impuissant, incapable de résoudre les problèmes et de répondre aux aspirations du peuple. L’occupation des territoires à l’Est par les rebelles du M23 illustre cette impuissance et met en lumière l’incapacité du gouvernement à assurer la sécurité et l’intégrité du territoire national.
Les slogans qui ont porté le président au pouvoir, tels que « le peuple d’abord », « l’État de droit », « la justice » et « la lutte contre la corruption », semblent avoir été oubliés. Personne n’ose en parler de crainte de représailles, et ces idéaux semblent appartenir à un lointain passé.
Les acteurs politiques sont aujourd’hui confrontés à un choix crucial, privilégier l’intégrité et le bien-être du pays ou succomber à la tentation de l’enrichissement personnel. Ce choix déterminera l’avenir de la République démocratique du Congo.
Le peuple congolais aspire à un changement, à un leadership fort et responsable qui place ses intérêts au cœur des préoccupations. Il est temps pour les dirigeants de se ressaisir et de mettre en œuvre des actions concrètes pour répondre aux besoins urgents de la population et redresser le pays. Il est important que les dirigeants prennent conscience de l’urgence de la situation et qu’ils s’engagent à mettre en œuvre des actions concrètes pour répondre aux aspirations du peuple congolais.
Mitterrand Rukozo
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